Impossible n'est pas français !

L'accentuation du « e »

S'il existe un point qui semble délicat, mais qui est sous-exploité par les professeurs de français, c'est bien celui des accents, et plus particulièrement, l'accentuation du « e ».
Il n’est pas possible d’accentuer un « e » dans les cas suivants : le « e » est devant un « x » (excuse, exagéré, Mexique) et quand le « e » n’est pas la dernière lettre d’une syllabe, ceci pour toutes les syllabes, excepté la dernière.

Ex. : lettre (let/tre), pervers (per/vers), effervescent (ef/fer/ves/cent).

Si le « e » est la dernière lettre de la syllabe, l’accentuation va dépendre de la prononciation (d'où l'intérêt de parler et d'écouter beaucoup de français).

Ex. : relation (re/la/tion), on prononce « re » (et pas « ré » ou « rè »).
Ex. : développement (dé/ve/lop/pe/ment), on prononce « ve/pe » (et pas « vé/pé » ou « vè/pè »).

Remarques :
1) Normalement, on utilise le préfixe « re » devant un mot existant qui commence par une consonne (reconstruction, représenter, relire) et « ré » devant un mot existant qui commence par une voyelle ou un h muet (réessayer, réhabiliter).

2) On accentue toujours le préfixe « dé/dés » (déstabiliser, déstructuration, déshabiller), mais on écrit (destin, destruction) car ce ne sont pas des préfixes.

3) Il est préférable d’accentuer les majuscules (exigence de l’Académie française).


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