L'opéra Garnier

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Haussmann a tracé l’artère, Garnier en a joué.

— Il y a un élément ici qui va transformer la perception qu’on a de l’espace public, c’est l’absence de plantation. Toutes les voies parisiennes haussmanniennes ont des arbres, c’était une manière d’apporter de la , d’apporter aussi du bienêtre, une forme de dimension sanitaire, aussi . Ici, Charles Garnier aurait demandé à ce que cette voie ne soit pas plantée de manière à ne pas la vue sur l’opéra, sur son monument.

L’avenue de l’opéra est ainsi une des plus larges haussmanniennes au cœur de Paris. C’est aussi la première à bénéficier de l’ urbain électrique. Autour de la place, Haussmann déploie de larges , il crée un espace nouveau qui veut effacer les ruelles étroites de l’ancien Paris.

— Vous êtes dans un lieu de promenade qui laisse de part et d’autre le vieux Paris intact. Dès qu’on passe dans les rues adjacentes, dès qu’on s’ de l’avenue, on rentre dans les quartiers, on rentre dans le Paris du XVIIe, du XVIIIe siècle, les rues du vieux Paris qui restent et qui en place alors que vous avez ici un lieu d’ostentation, un lieu de représentation, un lieu de paraitre.

Les Parisiens qui se rendent à l’opéra ont toute l’avenue pour se préparer au spectacle. En fait, ils y prennent part.

— Finalement, lorsqu’on va concevoir l’opéra, on le conçoit dans une scénographie globale, la ville est spectaculaire, le est spectaculaire et on va voir un spectacle, spectacle dans lequel finalement le spectateur commence par être lui-même acteur d’une scénographie.

Aujourd’hui comme hier, l’opéra est en lui-même un décor. Le est une couronne impériale, Apollon, le maitre des arts. Les sculptures marquent le relief. La façade est comme un de théâtre qui se lève enfin sur une magistrale surprise.

— On va découvrir quelque chose qu’ils n’annoncent pas dehors. En fait, entrant dans le bâtiment, on va découvrir le grand escalier et le grand escalier, c’est le du spectacle, c’est une espèce de coup de prestidigitateurs, je sens mon de son chapeau.

Sur la place, l’opéra est aussi chatoyant qu’un bijou à côté des façades austères du baron Haussmann. Le contraste met le monument en valeur, ce dont Garnier est bien conscient.

— Charles Garnier, finalement, détestait l’haussmannisme, il avait horreur des immeubles haussmanniens, c’était un des critiques les plus virulents à l’égard de cette monotonie justement architecturale. D’où cette exubérance et si on l’avait laissé faire, il aurait tout le quartier autour.