Les 3 mousquetaires

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Le journaliste : le journal de la culture tous les matins, pendant l'été, à 7h40 avec vous en direct Nicolas Carreau ! Bonjour Nicolas !

Nicolas Carreau : bonjour, bonjour !

Le journaliste : vous ce matin un grand classique de la littérature qui pourrait être une idée de lecture pour cet été, un grand roman populaire : Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas.

Nicolas Carreau : un roman qui est né un peu par . Dumas était alors en voyage à Marseille et pour rentrer à Paris en ce milieu du 19e siècle, la route est longue, très longue. Il donc quelques livres à la bibliothèque. Parmi ces livres, il tombe sur les mémoires de monsieur d'Artagnan, l'histoire du célèbre mousquetaire et Dumas y toute la matière de son roman. Bien entendu, il y met son génie et invente 90% de la vie du héros.

Le journaliste : mais ça veut donc dire que d'Artagnan a vraiment existé !

Nicolas Carreau : absolument ! Il était mousquetaire sous Louis XIV, comme dans le roman. Alors il n'a pas bien sûr toutes les aventures du héros Dumas, mais il y a un fond de vérité.

Le journaliste : fond de vérité et histoire d'amitié, c'est ça le cœur du livre ?

Nicolas Carreau : oui, mais une histoire qui commence mal. Le jeune d'Artagnan quitte sa Gascogne natale, nous sommes aux de 1625, il se rend à Paris, il monte à Paris comme on dit, pour devenir mousquetaire. À son départ, son père lui a donné un cheval, enfin un cheval un vieux vieillissant. Son père lui a aussi appris à manier l', lui a donné en plus un peu d'argent et surtout, surtout le sens de l'honneur. Or le jeune garçon est déjà très susceptible et en arrivant à Paris, il successivement avec un certain Athos, un monsieur Porthos et un certain Aramis.

Le journaliste : voilà donc les trois mousquetaires !

Nicolas Carreau : exactement. Qui vont bientôt devenir les meilleurs amis du monde avec leur célèbre « tous pour un, un pour tous » et non pas l'inverse, que Dumas est allé chercher en Suisse.

Le journaliste : ah oui, c'est vrai ça !

Nicolas Carreau : oui, on le dit souvent à l' comme me l'a expliqué Claude Schopp, le grand spécialiste d'Alexandre Dumas.

Claude Schopp : il a retenu cette devise suisse, devise républicaine n'oublions pas. Dumas étant lui aussi, se revendiquant comme républicain. L'idée de groupe, l'idée aussi d'individualités, on ne se perd pas dans la masse. Tous pour un, un pour tous. Il y a quand même un, une individualité, plus un groupe et c'est la force du groupe, quoi.

Le journaliste : alors une histoire d'amitié donc, mais ce sont surtout des aventures !

Nicolas Carreau : ça ne s'arrête jamais ! Les ferrets de la reine, Milady, le duc de Buckingham, le masque de fer. On avance de rebondissement en rebondissement, un peu à la manière des télé d'aujourd'hui. D'ailleurs, le roman a été publié à l'époque par petits morceaux dans les journaux, en feuilleton et vous connaissez le principe, si on lit la première page, on ne peut plus s'arrêter.

Le journaliste : mais oui. Et le public a tout de suite  ?

Nicolas Carreau : très... oui, il a été très réceptif, et il en a même redemandé, Claude Schopp.

Claude Schopp : le succès est immédiat pour les mousquetaires et ce grand succès va lui donner l'envie justement de donner aussitôt Vingt Ans Après. Et Vingt Ans Après va lui donner bien sûr le désir d'écrire Bragelonne. D'où cette espèce d' dans le temps qui fait le charme de cette trilogie romanesque.